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 Abahel - Kess t'as, t'veux ma photo?

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AuteurMessage
Abahel

♪ Vendeur de zic dans un magasin paumé ♫

Videur de Peck & Ann


Abahel


Nombre de messages : 76
Localisation : Boarf, j'sais pas trop. J'men fous un peu, en fait.
Pouvoir : Je joue au ping-pong avec ta température corporelle, mon gars! Gare aux bouffées de chaleurs ~
Lié à : Plus personne désormais...
Nom véritable : Abahel (Animal Libre)
Sexualité : Quoi, tu veux tester?

Feuille de personnage
Calepin de relations:

Abahel - Kess t'as, t'veux ma photo? Empty
MessageSujet: Abahel - Kess t'as, t'veux ma photo?   Abahel - Kess t'as, t'veux ma photo? I_icon_minitimeVen 18 Juin - 15:44


Passeport


Nom : Abahel, qui signifie animal sauvage.
Âge : Va sur ses 22 ~
Race : Un
Rang dans la classification des Reflets : Démon
Pouvoir : Contrôle la chaleur corporelle des autres (ou la sienne propre) dans un rayon d'une grosse trentaine de mètres.
Sexualité : Viens voir ~
Nationalité : Hongroise.
Lieu de naissance : Szombathely, dans le département de Vas, en Hongrie. Pas très loin de la frontière autrichienne, en gros.
Lieu de résidence : Calyppe
Situation familiale : Nada, excepté un grand père avec qui je suis à couteau tiré.
Situation sociale : Célibataire. Enfin, j'm'amuse un peu, mais rien de fixe.
Classe sociale : Je suis un riche presque pauvre. En gros, j'ai un petit capital qui dort en m'attendant (héritage de mes parents ), mais le vieux refuse de m'en lâcher la moindre miette. Et comme c'est lui qui gère tout ça...
Activité : À presque 22 ans, on peut être encore étudiant... Ou pas. Viré de mon école d'Infocom il y a deux ans pour insolence répétée, perturbation récurrente du cours et (summum de la disgrâce ) pour m’être fait choper en train de « gribouiller » furieusement sur un des murs de l'école, je me contente donc de mon travail que je fais maintenant à plein temps, à savoir videur dans une boite de nuit. Oui, c'est ça, rigolez! Avec mon gabarit de gringalet, on pourrait croire que j'ai du mal à m'imposer, mais pas du tout! 'Paraît que je respire une telle hargne quand j'm'y mets que ça vaut bien un gorille de 2 mètre sur deux! Et mon regard assassin comme mon langage parfois fleuri n'adoucit pas forcément les choses... Pourtant, comme tout videur qui se respecte, je suis capable de diplomatie. Il ne s'agit pas non plus de provoquer la bagarre avec tout les clients, hein. Juste de faire rentrer ceux qui ont plein d'oseille et de laisser les pénibles dehors. Donc autant je peux être provocant au quotidien, autant je vais surtout être ferme, simplement ferme, lorsque je suis au travail. Trop de conflit donnerait mauvaise réput' à la boite, et je me ferais virer. Or, j'ai besoin de fric comme tout le monde. Et puis ce boulot est pas si mal en plus. Ça me change de tous ces geeks pseudo intello à la tête trop pleine pour faire autre chose que de bosser et d’obéir comme les moutons bien sage qu'ils sont! Donc, bref, pour pouvoir me payer un loyer et à bouffer, Videur suffirait, c'est plutôt bien payé pour ce que c'est. Mais comme je voulais une bécane, bah... J'retrousse mes manches et je cumule un autre taf en prime : vendeur dans un magasin qui, bien qu'il soit paumé, tourne vraiment bien. Ce qui m'a permit de me payer le permis Moto et de me prendre la moto de mes rêves. Bon, forcément moyennant un crédit, mais osef, j'suis prêt à serrer la ceinture pour ça. Le seul truc qui me tienne vraiment à cœur. Cette moto là.
Reflet associé : Hum, autant je reconnais pouvoir être tête brulée parfois, autant Jet était.. Lâche. Peureux, larmoyant, sensible comme un cœur d'artichaut. Mais il avait l'avantage de supporter mon sale caractère, de toujours être adorable et présent... Il a supporté mes frasques et a tenu bon (combien de jeunes ai-je amené dans mon lit sous son nez sans qu'il n'abandonne? Combien de fois je l'ai viré de l'appart' au profit de mes conquêtes et ne lui rouvrais qu'un jour ou deux après? Sans parler des bâches que je lui foutais de manière récurrente...). Bref, c'était un caractère remarquable. Et sur le plan physique, j'avais rarement croisé d'aussi beau spécimen... Donc ouais, ça m'a fais salement bizarre quand, une fois le contrat signé, ce petit mignonnet à disparu.. Ouais, bon, je sais, il est en moi, nous avons fusionné et bla et bla et bla... Mais n'empêche, il me manque, cet abruti là.
Anciens nom et prénom : Làjos Kàlmàn

Je veux tout savoir de vous !

I. Description physique

Allure : Il parait que je suis belle gueule, dans le genre tête brulée. Si les gens peuvent voir une catégorie où me classer pour les rassurer, tant mieux pour eux... En ce qui me concerne, je me fiche de leur avis comme de ma première couche! (et encore, celle-ci doit avoir un peu plus d'importance...). Même si je m'énerve un peu facilement dans le sens où je réplique et ne me laisse pas marcher sur les pieds, je suis au fond assez indifférent au regards des passants et des inconnus. Ce n'est pas pour eux que je fais des efforts, mais pour moi même.
Je ne suis pas particulièrement grand (entendez par là que je ne mesure pas deux mètres de haut), mais mon mètre soixante dix-neuf me suffit amplement. J'apprécie avoir une apparence soignée et élégante. Sans pour autant être très coquet, j'aime toutefois avoir un corps svelte. Bien découplé par le sport que je pratique pas mal, je ne suis certainement pas un agréable coussin moelleux mais plutôt de morphologie nerveuse (un peu trop parait-il). Ma peau n'est pas particulièrement bronzée ni blafarde : elle est, point. Pas de taches de rousseurs, de grains de beauté n'ornent celle-ci, remplacé plutôt par les cicatrices cachées sur moi comme autant de marques de mes aventures passées. M'exposer au soleil n'est pas trop risqué à condition que je fasse un peu attention, mais une légère chair de poule se montrera si je fais trempette dans une eau un peu frisquette. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, je suis du genre frileux - enfin, pas trop non plus hein! 'Faut pas abuser, non plus.
Mon visage a des lignes assez pures même si ma mâchoire est plus carrée que ce que l'on imagine, généralement cachée par mes mèches vagabondes. Un nez en trompette nargue quiconque me regarde en face, et on m'a déjà dit que cette ligne insolente et franche se démarquant au milieu de mon visage était assez représentative de mon caractère. Une bouche à la moue boudeuse ou au sourire sarcastique et railleur fait bonne place également, qui pourrait presque adoucir mes expressions et mon visage si mes lèvres légèrement pulpeuses ne se complaisaient pas dans des mimiques plutôt teigneuses et réservées. Le plus souvent, une cigarette (je ne suis pas particulièrement un gros fumeur, mais j'aime en avoir une à la bouche même si elle est éteinte...) ou à défaut un cure dent ou un brin d'herbe est coincé aux commissures.
Un petit plus à noter : j'ai des piercing. Bah ouais, c'comme ça. En ce qui concerne les p'tits trous, j'en ai deux à l'oreille gauche, tranquilles peinards, auxquels j'accroche le plus souvent des boucles assez sobres. Pas de caillasse brillante, pas de verre taillé ni de lettres. Juste ces deux petits anneaux qui émergent parfois de ma crinière au gré de leur envie.

Cheveux : ah! Alors, la tignasse! Avouez que le sujet vous passionne, n'est-ce pas? Si si, je le vois, je lis en vous : vous ne pourriez pas vous passer de tout ce baratin sur ma crinière, je le sens! Et oui, je dis bien crinière. D'un gris perle délicat, je les gardes libre la plupart du temps, parfois attaché en une courte queue de cheval. Doux? Pas plus que d'autres, disons standard... Mais fins et fluides, très certainement!
Yeux : Mes yeux? Hum, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils attirent l'attention. D'un vert étonnant, qui hésite entre la couleur chartreuse et le vert absinthe, c'est une teinte acidulé qui ne manque pas de caractère. Hypnotisant, ce regard est sans aucun doute un atout qui peut être décisif et dont j'use et j'abuse selon les situation dans lesquelles je me retrouve. Et vous? Prêt à relever le défi? Qui tient le plus longtemps?
Style vestimentaire : Pour les sapes, c'comme tout. Dépend du moment. J'me fringue pas pareil, selon si je suis au taf, en civil, ou en rencard. Quoique, pour le dernier...
Pour faire simple, tout ce qui est brillant, fashion, tendance.. J'aime pas. Trop brillant, trop clinquant, trop "m'as-tu vu". Je préfère les fringues rock, ou punk. Genre, "Do it yourself". Jeans plus ou moins déchirés, T-shirt divers et parfois bien couturés... Tout ce genre de trucs un peu underground me va bien, tant que je suis bien dedans. Tout comme je peux décider de faire le tout beau, hop hop hop, n met un fut en bon état et une chemise nickel. Et, dans les deux cas, un blouson de cuir ou une bonne veste en jean complète la totale. Ouais, c'est freestyle, mais ça me va. Après, boarf, faut bien que j'ai un costard un peu plus classe pour les grandes occas', mais il prend un peu la poussière...


II. Description psychologique

En général : Rock'n Roll attitude, mec! Fier et libre, j'aime mener la vie que je veux, comme je veux, et quand je veux. Moi, électron libre? Allons allons, si peu... Si j'te dis que je peux paraitre imprévisible, ça te parle? Bon, après, faut pas abusey, j'ai ma logique quand même. Mais voilà, le truc, c'est que je suis plutôt impulsif et vaguement lunatique, comme type. Du coup, y a des fois bah... Où moi seul peut suivre, en fait. Sinon, dans l'ensemble, même si j'ai mon carafon, je me suis pas mal calmé, notamment depuis l'aboutissement de mon contrat avec Jet. Depuis que je l'ai rencontré, j'ai presque de la patience. En tout cas, je n'envoie plus balader les morveux qui me causent aussi rapidement qu'avant. Il m'arrive même parfois d'aider mon prochain, alors que je n'aime pas me mêler des embrouilles d'autrui. Ouais, si ça continu, j'finirais par devenir un saint. 'Fin, non, faut pas trop pousser quand même. Bref, à présent, même si je garde cet aspect impulsif de ma personnalité, je suis plus stable, plus ouvert, plus sociable. Attention cependant la gueulante n'est jamais loin. Bref, en gros gros résumé, ça pourrait donner : freedom, coup de gueule et volonté. Après, pour la suite... Héhé, je vous laisse tester pour nuancer tout ça.
Qualités : Ce qui est clair, c'est que lorsque j'ai décidé d'accorder mon amitié, c'est à la vie à la mort. Fidèle en amitié, oui, complètement. Fiable, loyal, franc, y a pas à tortiller je le suis. Ouais, au moins on sait où on en est avec moi. Simple, clair, efficace : y a qu'à voir ma bobine pour être fixé. Sinon, quoi... J'suis plutôt du genre à castagner si on pose problème à mon entourage. Protecteur? Ouais, sans doute. Un autre truc aussi dont je peux être content, c'est que je suis assez polyvalent, comme type : je sais bien m'adapter. Si besoin, malgré le fait que je sois grande gueule, je sais m'la fermer et même être relativement diplomate. Notamment dans mon job, ouais ouais. Mais ce que je fais là bas, j'peux l'adapter le reste du temps, logique.
Défauts : Des défauts? Fais ton choix, j'en ai des tas! Râleur, et grognon au réveil, vaut mieux pas me chercher des crosses quand je suis d'humeur orageuse. Sinon, j'risque de partir en vrille assez vite. Après, bah je suis assez direct et le tact n'est pas forcément mon fort, du moins en dehors du taf. Mais ça, j'pense que vous l'aviez compris. Fier et ombrageux, j'aime pas avoir le sentiment qu'on se paye ma pomme, à tel point que je soupçonne parfois à tort que c'est le cas. C'est pas de la paranoïa, non, plus de la méfiance marquée. Après, un autre truc que j'peux avoir qui n'est pas très reluisant, c'est que je vais voir n peu à droite, un peu à gauche... Si en amitié je suis d'une loyauté et d'une fidélité à toute épreuve, je ne peux pas en dire autant quand il s'agit de couple. Probablement parce que me fixe pour de bon me fait bader. Mais bon, comme je suis de mauvaise foi, d'ici à l'admettre devant tout le monde...
Il aime : En première positions de mes kiffs, y a ex-aequo ma liberté et ma tranquillité. J'aime pas qu'on me pompe l'air et qu'on envahisse mon espace vital, et si y a du peuple, autant que je choisisse si j'veux voir d'autres bobines ou pas. Me sentir forcé, ça e rend... Irritable, on va dire. Après, pour les trucs plus matériels, j'me contente de peu : Une bonne mousseuses mes black devil, et j'suis content. Si en plus, y a du rock... Yeah! Sinon, dans un autre genre... Marhahúskonzerv! Ouais, rien de tel que la viande, surtout de bœuf! C'est bon, ça tient au corps, y a rien de tel que ça! Sauf, peut-être, le fromage fondu... Han, ça m'file les crocs!
Il n'aime pas : Aaah, le fameux sujet où on a toujours pleins de trucs à dire! Perso, y en a trop, donc j'vais juste vous filer le top level, ça ira plus vite. En, premier positions : les abrutis. Entendez par là les gars qui font chier mon entourage, qui me pompe l'air, ou tout bêtement ceux qui ont autant de réflexion qu'une moule anémiée et ne gambergent pas. Ensuite vient le fait qu'on me prenne pour une truffe. Le foutage de gueule comme ça, j'trouve ça perso irrespectueux, et donc intolérable au plus haut point. Et après pèle-mêle, l'hypocrisie en général, le froid, le sucré et la musique bouillasse comme on en entend si souvent aujourd'hui.

Biographie

Histoire : (20 lignes au minimum.)Bon. Imaginez un roquet teigneux, trop teigneux pour son gabarit. Maintenant, imaginez ce roquet grandir, et avec le temps gagner de quoi tenir sa réput', malgré un milieu tout ce qu'il y a de plus normal. Quand les bouledogue nain défendent leur territoire et montrent les crocs à des rottweiler, rien ne va plus! Ou ils mutent et deviennent des warrior, ou il sont transformés en chair à pâté. Dans mon cas, le choix ne fut pas difficile : j'ai muté.

J'ai grandi dans une petite province de Hongrie, à la lisière de la frontière autrichienne. Dans l'ensemble, j'ai eu une vie plutôt paisible et tranquille, pas de quoi casser trois pattes à un canard. Des parents supers, une vie peinarde, une scolarité standard.. Pas de quoi raconter grand chose, je le crains. Du moins, pas avant mes dix neuf piges. Mais avant cet âge là, je partageais joyeusement mon temps entre les cours (j'avais des notes tout à fait raisonnable quand je m'en donnais la peine... Encore fallait-il que je le veuille), les potes, et la baston. Et oui, comme je l'ai déjà plus ou moins dit, il était rare que je passe une semaine sans avoir une bagarre ou deux. Au départ, c'était moi qui faisait coucou à l'infirmière, puis, ce fut de plus en plus souvent les autres. Petit renversement de situation, quoi.

Là où la donne changea un peu (nan, beaucoup même), c'est lorsque mes parents moururent. Et bêtement, en plus : un accident de voiture. Ouais, c'est ballot, hein? Bref, avant j'avais un sale caractère, mais ça allait encore à peu près. C'est surtout après ce fameux accident et mes conflits avec l'autre papy que je suis devenu imbuvable. Mais vraiment imbuvable. À en perdre mes amis. À en quitter ma ville natale pour autre chose. Un autre pays, une autre vie. J'avais trouvé une équivalence de mes études à Calyppe, et grâce à cela je quittais ma chère et tendre Hongrie devenu invivable. Bon, faut dire aussi que l'vieux schnock ne me simplifiait pas la vie. C'est surtout ce radin desséché qui n'a jamais voulu me donner ne fut-ce un centime qui me causa des soucis ensuite. Que ce soit en me mettant implicitement à la porte en me mettant systématiquement des bâtons dans les roues, ou ensuite en me poursuivant tout de même de sa vindicte parce que je refusais de signer une déclaration de renoncement à mon héritage... J'suis pas fou. On est de la même ligné, donc forcément c'est un teigneux en puissance, et rien ne lui mettra du plombs dans le crâne...

Bref, j'suis parti un peu à l'arrache comme on dit. Pas qu'le vieux me fasse vraiment flipper, mais je voulais surtout éviter d'le castagner à cause d'un pétage de câble. Il n'en vaut pas la peine, même maintenant, et mes parents en auraient été attristés. Donc, je reste digne. Qu'il se ridiculise tout seul, il clamsera avant moi. Bref, je m'égare... Je suis donc parti pour l'Italie. Je voulais du dépaysement, j'étais servis! Une fois là bas, je repris mes études et mes notes très respectable compensaient une attitude peu appréciée par les profs. Je faisait rire la classe à ainsi les remballer, mais plus les choses allaient, plus j'étais sur la corde raide. Au bout d'un moment, raz le bol! J'ai effectivement craqué complètement en graphant joyeusement sur les mur quelques douceurs pour les yeux. Bah quoi, liberté d'expression, non? C'est à ce moment que la crevette débarqua. Svelte, mignon, niais et câlinator, voici Jet dans toute sa splendeur! Ce petit bout de bisounours m'expliqua tout un pataquès à propos de contrat, reflet, fusion et tout ce bordel là. J'avoue qu'au début, je le voyais juste comme un mignonnet à mettre dans mon lit... Et le trésor n'était pas farouche, croyez moi! Sauf que voilà, malgré tous mes efforts (et pourtant, j'ai de la ressource!), pas moyen de le faire se barrer. Non non non, monsieur, la crevette reste, quoi que vous puissiez faire! Quitte à dormir devant la porte. Quitte à te suivre dès que tu sors. Quitte à ce que tes propres mec le prennent en pitié comme pour un chiot... Je n'avais plus d'école, plus de parent, une vie qui partait en lambeaux entre mes conquêtes et mon job... Mais j'avais ça. Un gnome pot de colle, option gnan gnan et yeux de cocker compris. Bref, ce choupinou là, malgré tout ce que je pu lui faire, me collait encore et encore. Avec cette bouille de chaton qui me faisait presque culpabiliser; Et oui, même moi j'avais fini par être ébranlé par son côté cœur d'artichaut... À défaut d'en faire mon compagnon, je finis par l'accepter comme ami. Même si, j'admets, j'eus pendant un moment plus l'impression qu'il était un animal de compagnie qu'autre chose. Mais malgré cette acharnement à me suivre où que j'aille, à m'attendre après le travail... J'étais persuadé qu'il me lâcherait un jour ou l'autre. Et donc je préférais causer ce départ moi même plutôt que de le subir. Cependant, malgré ma ténacité d'égale intensité à le chasser et à le faire craquer... Il restait, fidèle au poste. Forcément, j'ai finis par y croire, à son amour inconditionnel. À vraiment y croire. Quand tout le monde me plantait, quand j'avais le moral au fin fond de mes chaussettes, ils était toujours là, présent. À me montrer son sourire dégoulinant de bonnes intentions. À subir mes sautes d'humeurs. Un saint, y a pas d'autre mot.

C'est justement ce moment là qu'il choisit pour me fausser compagnie. Ça y était, j'y croyais de tout cœur, qu'il me resterait pour toujours. Je ne demandais même pas l'exclu, n'abusons pas, mais une certaine fidélité dans notre relation. Je me rappelle, il faisait un temps superbe à Calyppe. Nous étions allés manger un bout dehors pour fêter son anniversaire. Mon anniversaire. Bref. Après ce petit gueuleton, il avait été décidé qu'une promenade nous ferais du bien, histoire de digérer. Les rues étaient baignées d'une lumière chaude qui leur donnait des allures de carte postale. Moi, je savourais juste l'instant présent. Heureux, et à ma place. Les embrouilles en Hongrie me paraissaient tellement loin... Jet, lui, avait été particulièrement bavard, c'en était épuisant lorsqu'on était pas habitué. Puis, direction un banc à l'ombre. Trop de chaleur tue la marche. On avait l'air de deux papys, à se poser comme ça en attendant que le plus gros de la canicule passe. Adossé au mur, le reflet à côté de moi dans un état tout aussi larvaire, je fermai les yeux et commença à m'endormir.

- Jet... Merci.

Impossible de dire le reste. Merci d'être toujours là. Merci de me supporter.
Merci de m'accepter. Mais mon ami n'est pas bête, et je savais qu'il comprendrais tout ce que ce simple mot signifierait. Cela faisait un an que nous nous côtoyons, après tout. Je n'attendais pas spécialement de réponse, mais j'entendis pourtant un murmure. "Balfék". Il m'insultait dans ma propre langue, maintenant... Impertinent. Comme d'habitude, le blondinet vint se blottir contre moi. Comme d'habitude, il se moquait que j'ai déjà trop chaud et il insista alors qu'il me donnait encore plus chaud à faire ça. Mais contrairement aux autres fois, le corps était vraiment léger. Trop léger. De plus en plus léger. Ouvrant les yeux, j'eu tout juste le temps de sentir le démon me serrer entre ses bras maigrichon avant de siparaitre. Et moi, je restait comme un idiot, sans savoir que dire. Il avait raison.

Depuis, je mène ma vie. M'intègre vaguement. Imagine Jet dans des moment banals.
Tiens, s'il m'avait accompagné pendant les courses, il aurait voulu prendre des marshmallow... Et cette musique, je suis sûre qu'il aurait été ému, avec son cœur d'artichaut. Il me manque, en fait. Terriblement. Alors qu'il avait promis de ne pas me laisser tomber... Je m'en fiche, qu'on ai fusionné. C'est pas pareil. Pourquoi est-ce maintenant que je ressens tout ce vide, alors que j'aurais du me sentir complet?

Jet, balfék.


Quête du Contrat : Être aimé pour ce que je suis inconditionnellement. En gros, qu'on me prouve que malgré ma grande gueule et mon sale carafon, bah.... J'suis vivable et non pas seul.

Qui se cache derrière l'écran ?

Pseudonyme : Cha ou Loree =3
Par quel biais avez-vous découvert le forum ? Hum, Je suis anciennement Jet, et j'ai fait peau neuve.
Qu'en pensez-vous ? J'aime =3 (Sans blaaague XD)
Votre présence sera : Autant que possible selon mes occupations irl et le reste de mes fofos! Mais fréquente, très fréquente ^-^ (On se demande pourquoi 8D *sbam!*)
Quel est le code ?


Dernière édition par Abahel le Ven 25 Juin - 3:41, édité 1 fois
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