○ Ashe Dheu'Oh ○

Nom : Dheus'Oh
Prénom : Ashe
Âge : 21
Rang : Archange de l'eau
Pouvoir : Ma peau, mes organes, tout ce qui constitue mon être se transforme en eau selon mon bon désir, et je me fond aussi bien dans l'océan que dans une flaque. De ma métamorphose, seuls des vêtements humides jonchant au sol prouveront ma présence. D'ailleurs, lorsque je redeviens un être de chair et d'os, je me débrouille pour cacher ma nudité quelque part, et mon regard légèrement agacé recherche mes habits trempés. Je n'ai hélas, que très peu de pouvoir sur l'eau qui m'entoure autre que celle qui constitue mon corps. En revanche, j'ai accès aux trois états : liquide, solide et gazeux, moyennant la moitié de mon énergie à chaque transition. Je peux épargner mes ressources énergétiques en attendant gentiment mon ébullition dans une casserole ~
Sexualité : Ambivalent
Nationalité : Chinoise
Lieu de naissance : 天津 - Tientsin (Chine)
Lieu de résidence : Thieves - Calyppe du Miroir
Situation sociale : Célibataire aux yeux des autres, fiancé avec la mer.
Classe sociale : Aisée
Activité : Masseur-Kinésithérapeute au SPA à Calyppe (du Miroir), s'est orienté dans la médecine chinoise et dans la zen'attitude.
Humain associé : A prendre ! ♥


I. Description physique

Allure : Il a tenté une expérience un jour. Faire comme les Norvégiens. Attendre l’hiver pour prendre un bain. Dans un lac.

Gelé.

Il l’a fait. Son corps nu plongea doucement dans l’eau et la glace, et ce fut le givre naissant qui lui servit alors de vêtement. Un voile blanc qui enroba une ossature légère. Et depuis, ce teint laiteux ne quitta plus cet être fantomatique. L’ondine immergea complètement, jusqu’à qu’on devine sa souplesse ondulant dans les eaux troubles. C’est cette même eau qui sculpta son corps, dit-on. Des traits fins et efféminés, dont le spectacle aquatique aurait enchanté tous les hommes… Sauf lui. Il a froid. Malgré sa légère musculature que l’on devine sous cette peau opale et frigorifié, il ne craint rien. Tant qu’on le noie, tout va bien, et il supportera tout venant de l’extérieur. C’est quand il est loin de sa bulle que tout se déshydrate. Pas d’eau, pas de douceur. Telle une fleur, dont les senteurs n’échappent à personne à condition de l’arroser.

Ingrate nature…

Il jouit, et les algues s’amusent de sa sensibilité. Elles parcourent sensuellement ses jambes fines, les cuisses, il a horreur. Qu’on le touche là. Les cuisses… Ses doigts de pianiste repoussent gentiment les perverses. Une frimousse satisfaite sur un visage rond et pale, il est aux anges. Ashe, 1m70 de délice glacial qui sommeille dans l’abysse du lac. Mais seuls les plus téméraires iront le chercher…

Yeux : Troublant. Son regard aux cristaux de glace. Deux noyades azurs aux carras enviable qui vous sondent et pour lequel on se serait bien damné. Elles sertissent comme deux pierres d’Aigue-marine ses grandes prunelles trop claires pour être humaines, trop expressives pour être divines. Elles se marient bien à ces cils plus longs que ceux d’un ange, à ses grands yeux finement taillé en amande et dont on reconnait là les origines…

Cheveux : Et ses cheveux ? Une autre marchandise, tout droit venue d’Asie, et dont elle hérite la douceur ! Lisse, cela va de soi… Lisse et dense. Un peu mal coiffé, mais on lui pardonnera volontiers cette négligence ! Disons… Mi-longue, mais de quoi laisser le cou à découvert ! Des mèches régulières lui retombent sur le front, et voilent parfois ses yeux. Le tout cadre à merveilles son visage d’ange ! Mais passons ces détails enchanteurs, parlons de la couleur ! C’est bleu. Il s’agit bien là de sa teinte naturelle. Un bleu tirant parfois vers le cyan, lorsque le soleil est présent. Claire en somme. Un océan qui se laisse bercer par le vent et dont on voudrait bien y faire plonger ses doigts…

Style vestimentaire : Lorsqu’il se transforme en eau, ses vêtements choient sur le sol, humides, transparents. Inutiles. Et ça l’agace vraiment que des textiles ne fassent pas preuve de plus de résistances au contact de quelques gouttes ! Il a mené des recherches passionnées pour trouver LE tissus qui résistera à l’eau ! Et en passant devant une vitrine, ce fut la révélation ! Un Imperméable avec un grand I, mêlant beauté et ergonomie, et qui résistait à ses folies les plus aquatiques ! Ce fut le grand amour, et depuis, ils ne se quittèrent plus ! Lui et ce gilet plastifié blanc aux motifs tribaux bleus ! Oh oui il l’aime plus que tout ! Il parle parfois de mariage…

Mais mis à part ce détail, sa garde robe reste simple, dans les couleurs clairs, une dominance de blanc et de bleu. On y reconnait la signature d’un couturier chinois par moment. N’étant pas très frileux, il apprécie particulièrement les hauts coupés au niveau des épaules, sans manche. Pas d’accessoires particuliers, si ce n’est qu’un éternel collier d’argent autour de son cou. Aucune valeur sentimentale, juste qu’il allait bien avec son teint…


II. Description psychologique

En général : Un poisson dans son bocal. Il attend, son regard absent. Tel un combattant du Siam, il se meut. A droite, à Gauche, il semble perdu dans son eau douce. Il observe la mer et sa libération. Imprévisible, et son cœur battant renferme un tsunami. Souriant et joueur comme ton dauphin sur ta télévision, la vérité est toute autre mon cher ami. Il s’ennuie dans son bocal qui ne lui offre qu’une fade copie de sa liberté. Il rit lorsqu’il glisse entre des algues en plastique, made in China. Il pleure et ses larmes salées se perdent dans l’eau. Il se complait dans sa solitude qui le dévore doucement. Alors il bouge ses mains et ses nageoires pour attendre, et regarde un monde plus beau de l’autre coté du verre, le Contrat. Il fait le mort de temps en temps, et tu t’inquiètes. Tu lui donne un petit espoir et ton doigt se heurte à l’aquarium. Tremblement de terre dans son subconscient, voilà qu’il s’agite de nouveau.

Agitation, Inertie. Encore, un cycle, par intermittence.

Il est beau ton poisson, avec ses belles couleurs, mais il te parait stupide tu ne trouves pas ? Un peu perdu, dans son bocal, sa bulle… Imprévisible et insaisissable.

Qualités : Moqueur, Instable. Têtu et sadique à souhait. Il dira tellement de choses sans sens qu'on ne distinguera plus la vérité du mensonge. Original, égocentrique et excentrique par moment. Son comportement "je m'en fout de tout sauf de moi" fera qu'il sera facile à vivre et que les problèmes autres que sentimentales s'envoleront bien assez vite.
Défauts : Bavard, superstitieux, gentil, naïf, rêveur et toujours la tête dans les nuages. Il ne le fait pas exprès de vouloir se mêler de la vie des autres, juste qu'il n'aime pas voir les gens pleurer ou bouder, ça l'agace et l'empêche de sourire. Honnête, et ça ne lui a apporté que des problèmes.
Il aime : Le peuple aquatique, que se soit dans l'océan, dans un lac ou dans les profondeurs des abysses sous-marines. Il affectionne les méduses. Paradoxalement, même si son pouvoir le rattachait à l'eau, il voue une adoration presque religieuse au ciel et aux nuages. Mais si vous souhaitez le faire plaisir le plus simplement possible, offrez lui des babioles traditionnelles et richement décorées, il a une collection assez impressionnante de porte-bonheur chinois...
Il n'aime pas : L'huile, les produits chimiques, les sels de bain, toutes ces immondices qui se mélangent à l'eau et qui la salissent. Surtout lorsqu’il est dans sa seconde forme, ces produits lui donnent des boutons… Il tolère assez mal le shampoing aussi, lorsque son corps n'est que d'eau.


Histoire :

De mes fantasmes et de mon imagination foisonnant, tu es né. Comme une apparition douteuse, une chimère, mon rêve. Tu incarnes mon idéal et je t‘admire autant que je te hais. Dans ton commencement, tu n’étais qu’une lumière blafarde dans la noirceur de mon subconscient. D’autres étoiles te concurrençaient, pourtant je t’ai choisi parmi tant d’autre par simple caprice, parce-que tu réunissais ce que j’aimais le plus chez une personne. Tu es une aberration de la science, une caricature de la physique à des fins purement ludique, et le meurtrier de la vérité. Mais un doux meurtrier, mon opium. C’est aussi pour ça que je me suis attaché à toi, tu défiais toutes les lois du réel et tu m’offrais une autre manière de voir les choses, de fuir ce que je détestais dans ce monde auquel j’appartiens : ma banalité. Ton corps et ton esprit sont mien. Un pantin dont je tire moi-même les ficelles.

Est venu ensuite le jour où je devais concrétiser l’illusion que tu étais. Tel un peintre, j’ai façonné ton corps. Je te voulais exceptionnel, du givre pour colorer tes yeux, des nuages pour ta peau laiteuse, et la douceur des eaux calmes pour ta chevelure. Je te voulais fort et fragile, élégant et subtile, attirant et gourmand, mais froid et doux à la fois. Comme une glace crémeuse dont on savourerait la fraicheur en canicule. Et comme mon imagination ne connait guère de limite, tu étais aussi doté de pouvoirs, pour que tu puisses frôler de tes doigts pâles l’image de Dieu. Tu es la création d’un enfant. Une adorable poupée sans une miette de conscience… Que je me devais de créer.

De ma plume, j’ai conçu ton caractère et tes gouts en calquant sur les miens. Je t’ai transmit mes fascinations, une part de moi-même, je t’ai fait à mon image, mon fils, pour que tu deviennes mon meilleur ami. Je t’ai également donné les qualités les plus exquis, et les défauts les plus charmants.


A mes yeux, évidemment…



Tu es l’assemblage de mots choisis avec amour, je ne souhaitais pas te bâcler. Derrière ton nom se suivait un tas d’adjectifs élogieux que mes confrères dévisageaient : Tu étais trop parfait. J’ai rectifié, peaufiné, encore et encore jusqu’à que tu deviennes le succédané de l’humain dans toute sa médiocrité.


Et quand il fallut passer à ton histoire, je me suis tut. Plus d’inspiration, plus rien.

Sans passé, trop noir l’était. Mon esprit. Néant.

Des brouillons tous trop superficiels, trop tragique, trop banal. Trop.

Tes récits, trop blanc, comme ma feuille. Devant mon angoisse.



Que faire ?



Tu étais là, bien formé, beau comme un ange sans l’ombre d’un vécu pour te compléter. Toi, seul dans un vide blanc, ou noir, perdu dans un cosmos ou l’éther était roi. Et pendant quelques jours, tu as dû supporter ce manque dans ton néant amniotique alors que je baissais doucement les bras. Et c’est là qu’intervient ton père le Hasard. Mon doigt se posa sur la Terre et la Chine fut désigné. Tu seras donc chinois, et tu viendras d’une ville que je ne connaissais pas : Tientsin. Et sans que je me rende compte, tu es apparu soudainement dans cette ville du Miroir alors que j’observais rêveur un temple shintoïste dans une flore sauvage et énigmatique. La suite coulait comme l’eau pure qui émerge d’une source et qui suit en cascade la pente de la montagne…

Des reflets te trouvent dans un sanctuaire, baigné dans cette saveur asiatique, encens de musc, odeur du thé, et des Torii disséminés dans le vert naturel… Ils t’adoptent et t’enseignent leur philosophie et font de ta vie un long fleuve tranquille, entre traditions et cérémonies, décors exquis et situation modeste. Tu étais incomplet mais heureux tout de même. Neutre.

Neutre, et ta vie fut d'une fadeur affligeante qui su même t'exaspérer. Pourtant tu ne feras rien pour l'enrichir, aussi intense pouvait être ton désir de te dévergonder. Pas aux yeux des autres non ! Devant ta famille, devant tes amis, tu seras un ange : simple et ennuyeux. Médiocre. C'était ma touche d'humanité... A l'école, ni trop bon, ni mauvais. Et tu n'as jamais su te faire remarquer, puisque tu cachais même ton physique par le masque du bûcheur négligé... Que tu n'étais pas. Vagabond, tu acceptais les gens qui venaient vers toi, et les laissaient repartir comme ils étaient venus. Sans t'attacher. Tu n'étais ni le mouton pour suivre la troupe, ni le loup rebelle contre les modes. Tu étais l'herbe, toujours là sans qu'on sache depuis quand. Tu nourris les intérêts des autres sans demander autre chose en retour, tu acceptes qu'on te marche dessus. Parce-que tout ça te lasse. Et tu avais voulu finir ta vie en masseur, parce-que ton conseiller d'orientation t'avait proposé ce métier. Tu as accepté sans rechigner. Tu n'avais pas la force de protester contre ce destin navrant, juste celle de réfléchir en observant ton crayon. J'ai eu pitié de toi tu sais ? J'ai crée cette étincelle entre tes neurones, assez pour que tu suspectes mon existence comme étant une hypothèse floue qui expliquerait ce que personne ne pouvait expliquer.

Dieu.

Tu pries de temps en temps pour que cet enfer monotone se termine. A ce moment là je ne m'occupais pas de toi. Tu priais sans y croire, sans conviction. Pauvre défaitiste... Et tu as laissé le temps couler dans sa parfaite régularité.

Lorsque je regardais le ciel mélancolique, ton corps devenais vapeur et tu t’envolais jusqu’aux cumulus, et les modelais comme de la poterie. Lorsque la colère ou la peur me gagnais, tu te faisais de glace, immortelle statue translucide figée jusqu’à que mon cœur se réchauffe. Et quand tu regardais l’horizon maritime, ton être se liquéfiait et se fondait dans la Grande Bleue. Toujours bercé par cette ambiance propice à la méditation, tu as gagné en sagesse malgré ta constante sensation de solitude qui te poignait le cœur, et pour compenser cette souffrance qui te ronge tu as appris. Tout ce que tu pouvais apprendre, tu l’apprenais. Je t’ai insufflé tes bases et j’ai demandé à tes pères adoptifs de t’enseigner leur art. Le Zen, le calme, et tout ce qui se rapprochait au bien-être, parce-que au fond de toi, c’était ce que tu cherchais, le bien-être. Le bouton « stop » à cette torture émotionnelle que je t’imposais tant que tu n’avais pas fusionné avec ta moitié. Et tu attends toujours, tu te prépares à « Ca ». Vingt trois ans de tranquille quotidien, deux secondes pour moi.


Et toujours rien.


Seul l’Océan était ton Opium face à l'Oppression qu’exerçait l’Ombre de ta moitié, et tu t’Occupais à Observer l’Onde de ton Œil rêveur. Lorsque l’Occasion se présentait, tu plongeais et le contact de l’Eau sur ta peau affolait tes sens jusqu’à l’Orgasme. L’extase et se suit une Odyssée dans les profondeurs Obscures des abysses, jusqu’à que tes doigts Opales frôlent l’Ophiolite des fonds marins, sans Oxygène, juste toi face aux Organismes Obscènes qui te charment et s’énamourent de tes formes sans chair mais d’eaux. Otage de Poséidon et amant de Médusa. Non. La méduse. Devant-toi qui joue au YO-yO avec ton Opinion sur sa personne. Dangereusement attirante avec sa chevelure urticante. Que tu ne ressens pas.



Même cette chose flasque n’a su être l’échappatoire à ta triste vie. Ou plutôt, sous l’emprise de ma volonté, tu t’es ennuyé dans cette nature qui t’accueillait. Et sur un coup de tête, je t’ai ordonné d’aller à Calyppe sans aucune raison apparente. J’aimerais te laisser le choix des belles excuses, mais tu en es incapable si je ne te les insuffle pas. Tu t’installeras donc là-bas pour y poursuivre ta morne vie, que ni rien ni personne ne pourra égayer. Tu travailleras au SPA la journée, et à chaque client tu répèteras les mêmes discours, comme un disque rayé. Le soir, tu rejoindras la mer Adriatique, ta mère qui voilera ton existence d'une infime féerie. La nuit, tu regarderas la lune, si elle ne t'a pas faussé compagnie. Tu imagineras la Terre comme un lieu béni, tu te promettras même de profiter pleinement de la vie une fois que tu auras quitté le Miroir. Comparable à une jeune vierge rêvant d'un prince charmant, à la différence près que toi tu accepterais vraiment n'importe qui tant qu'il sera ton humain. Et tu me parleras tout bas, tu m'imploreras de te donner ta moitié jusqu'au larmes. Tu attendras bêtement qu’on te réclame. Selon mes désirs.

Quand j’y repense j’aurais pu faire de toi un héros aux multiples tourments. Je me suis inspiré de mes propres vécus, et je sais qu’il n’y a rien de plus cruel que l’ennui et la banalité. Oui, la banalité, c’est ta punition pour n’être que le reflet de ma folie démente.

Le narrateur, où l’humain qui créa ce reflet pour un autre humain.

Pseudonyme : Primaru, ou Tayu aussi ! :3
Par quel biais avez-vous découvert le forum ? Sur msn, grâce à Abahel ♥
Qu'en pensez-vous ? Tout d'abord, le contexte ! Personnellement, moi je l'ai vraiment aimé, à cause de sa complexité presque philosophique ( Il n'y aurait pas du Freud quelque part ? xD), ça le sort du lot et c'est ce qui m'a poussé à m'inscrire ! Le système est bien choisi, il n'y a pas de race plus forte puisque les reflets, malgré leur pouvoir sont dépendants des humains. Bref, un ensemble de chose que je pourrais détailler dans un livre d'or (qu'on devrait ajouter d'ailleurs, je n'en ai pas vu un ~) Par contre, peut-être que certaines personnes pourrait reprocher le manque de clarté en ce qui concerne les reflets (si ça intéresse je pourrais préciser ça en MP) Pour l'esthétique du forum, j'aime, j'adore ! Ce rose pas trop flash, le style travaillé et pas surchargé, rien à redire !
Votre présence sera : Ola ! 8D Assez actif oui !
Quel est le code ? Code bon by Nymphe